Rohann : Exploration des forêts de Rûni - mission n°1

Je courrai à travers la prairie jusqu'à me retrouver a la lisière de l’épaisse forêt. J’avai ouï dire qu’une folle sorcière écervelée s’était dirigée vers le marais qui se trouvait a 2 kilomètres de lâ. « Je vais essayer de la rejoindre ou du moins retrouver son cadavre…. » pensai-je en marchant, et je m’aventurai dans la forêt obscure et sombre. Il y fessai très froid et l’on y sentait des vapeurs maléfiques flottées dans l’air. Le soleil ne perçai plus les arbres et l’obscurité s’installa. Je laissai mes yeux s’habitués à la nouvelle pénombre et reparti d’un pas moins certain. Je serrai ma dague dans des mouvements convulsifs, près à disparaître au moindre signe. Je repensai a la vielle qui avait perdu son fils, un garde robuste sans aucun doute, tué par un ennemis inconnu du recenseur lui même ! « Je ne serai pas de taille » pensai-je, mais il était trop tard pour renoncer. Je m’enfonçai de plus en plus profondément……

Me m’avançait lentement dans l’épaisse foret mais je veillai a rester en vue de la lisière. J’avais prévu de retourner au village à la nuit tombée car je n’avais aucune provision ni eau.
Je guettai l’apparition éventuelle d’une quelconque bête ou oiseau. Ma dague toujours prête.

Surgissant de l'ombre d'un bosquet, un petit faucheur bleu luisant t'apparaît hostilement. Sa queue se balançait dans l'ombre, prête à t'assommer. La bouche du petit faucheur s'ouvrit puis te laissa apercevoir une rangée de petits crocs brillants acérés.

Il se rapproche de toi pour t'attaquer.

Alors que j’avançai lentement, un craquement se fit entendre sur ma droite. Une petite créature sortie des buissons, affichant un air méchant. Sa longue queue fouettait l’air, faisant craquer les branchages. Je décrochai ma dague d’un mouvement vif et me mit en garde. J’étudiai les alentours. Un épais arbre se dressait sur ma gauche. Le temps semblait suspendu…Les arbres ne faisaient plus de bruits, et la nature si bruyante quelques minutes plus tôt s’était tue. Il était temps de mettre en œuvre mes connaissances acquises chez mon maître. Les yeux injectés de sang du petit faucheur me dévisageaient, songeant sûrement de quelle manière il allai me cuisiner ce soir en rentrant chez lui. De toute évidence il me voyait en proie, et lui en prédateur, mais j’allai lui faire comprendre l’inverse. J’attaquai en premier. En quelques pas je fus sur lui, et, d’un revers de bras circulaire et puissant, lui taillai une cicatrice profonde entre les deux yeux. Du sang chaud m’aspergea alors, et la bête se mit à hurler de souffrances. J’essayai alors vainement de lui donner le coup fatal sans succès…ma lame fendant le vide. Je me remettais en position bien que secoué par ce premier contact. Je reculai de quelques mètres et me mettais a l‘abris derrière l’arbre imposant que j’avait remarquer. Mon dos transpirant de sueur collé a l’écorce, j’attendis la riposte. Un frisson glacial me parcourus les membres. Soudain, le faucheur rappliqua d’une façon étonnante. Sa puissante queue s’enroula autour de l’arbre, m’immobilisant mes bras, puis la queue ayant effectuée un deuxième tour de l’arbre me frappa violemment à l’épaule. Puis un enchaînement de coup me lacérèrent de blessures mineures, endolorissant mes membres. Frappant tant bien que mal avec ma dagues le long dard de cette fichue bestiole, je m’extirpai de son étreinte , faisant volte face et m’appuyant sur des racines sortant du sol, Je m’élançait d’un seul bloc, mon épaule non meurtrie en avant . Je frappai avec violence l’animal qui vola quelques instants dans les airs, puis, faisant un tour sur moi-même, le rabattait au sol d’un coup tranchant de dague, lui ouvrant la poitrine. Son petit corps frêle retomba au sol violemment…sans vie. Je me redressai alors lentement, tout encroûter de poussière et de sang, une lueur sauvage dans mon regard. Et j’essuyais d’un revers de main une goutte de sang perlant au coin de mes lèvres…