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Si vous ne savez pas ce qu'est un Haiku, allez ici, blog de Haikus de Milana (Ghanima). D'ailleurs y'a tous les siens (elle va devenir super forte, c'est magnifique et profond allez voir ! on veut le recueil ! (par contre y allez pas en "mode bourrin" c'est fin ^^)).

Bon ben dans une certaine occasion j'ai créé un Haiku ^^ :

Le jet tant rêvé
M'emmènera au hammam
En haute saison

Enaïde était une Aéliss, la race qui avait inspiré aux conteurs les plus grandes légendes de l'Arthélaïs. Le mythe voulait que le premier Aéliss ait été le fils d'un ange et d'une elfe de sang, ce qui expliquerait leur puissante magie ainsi que les grandes ailes qu'ils portaient sur leur dos. Enaïde regarda la falaise qui s'étendait devant elle, un épais brouillard en masquait le fond. Elle sauta. Elle sentit l'air fouetter ses joues et faire tournoyer ses cheveux, elle voyait cette brume se rapprocher à une vitesse vertigineuse. Soudain, elle déplia ses longues ailes et commença à planer, et entra dans cet étrange brouillard. Enaïde se trouvait désormais en Wirgour, terre de la brume éternelle, territoire que seul les Aéliss ont jamais exploré. Ses pieds touchèrent le sol, malgré la brume, elle distinguait parfaitement les formes de la crevasse. Enaïde sourit en voyant la large entré d'une grotte, soutenue par deux épais piliers de cristal irradiant une douce lumière bleutée. L'entré du temple de Silaï, berceau de l'existence des Aéliss. Enaïde avait été choisit par le peu de membre de sa race pour accomplir le rituel des cœurs liés. Elle entra dans la grotte. Le spectacle qui s'étendait devant elle lui coupa le souffle, celui qui avait créé le temple avait mêlé l'aspect brut des pierres souterraines et de la pureté du cristal, l'ensemble était grandiose. Au centre de cette salle circulaire trônaient deux statuts, l'une d'une elfe de pierre aux yeux de cristal et l'autre d'un ange de cristal aux yeux de pierre. Les deux personnages avaient leurs mains jointes où était posé un calice d'argent. Enaïde s'approcha de la coupe, elle saisit un poignard dissimulé dans la manche de sa tunique, elle en approcha la lame d'acier de son bras, et d'un geste rapide, elle sectionna une veine de son poignet. Elle déversa ainsi quelques gouttes de son sang dans le calice. Quelques secondes après avoir versé le liquide écarlate, Enaïde vit tous les cristaux de la grotte s'illuminer, la lumière devint vite insupportable. Elle ferma les yeux. Lorsqu'elle les rouvrit, la coupe où baignait son sang avait laissé place à une sphère de verre contenant deux cœurs. Deux cœurs dont les veines et les artères étaient rattachés les unes aux autres, deux cœurs liés pour l'éternité, deux cœur qui continuaient à battre ensemble. Enaïde saisit la sphère et soudain, une onde de magie se déversa dans toute la salle, puis dans toute la crevasse et enfin dans tout l'Arthélaïs. La race des Aéliss pouvait désormais renaître...